Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Livre 1, Chapitre 1, 1ere partie : Prologue

Livre 1
Chapitre 1

Prologue

Ils arrivent, ils m'encerclent. Je les fait reculer, tomber, mais ils sont toujours plus nombreux . Le cercle se referme sur moi. Plus moyen de reculer. Je commence fatiguer. Je les abats mais rien n'y fait. Je n'arrive plus à les repousser. Voilà c'est bientôt fini. Au loin j'entends les autres, ils semblent être dans la même situation que moi mais au fur et à mesure je devine que nous sommes de moins en moins nombreux. Ma vue se brouille, mes gestes se font plus lent et plus difficile. Soudain, plus de bruit,
juste moi, haletante, et mon coeur qui bat à toute vitesse. Eux, silencieux comme des ombres, se raprochent toujours. Je m'écroule, totalement morte de fatigue. Je n'ai même plus assez d'énergie pour fermer les yeux. C'est fini, ils sont sur moi maintenant. Au revoir ... mon ... ma ...

Bang !

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Livre 1, Chapitre 1, 2ème partie : Réveil ...

Livre 1
Chapitre 1

Reveil

Je reviens lentement à moi. Tout mon corps me fait mal. J'entend dehors des pas lointain. Je sens une odeur nauséabonde. Un goût de sang me reste dans la bouche. J'ouvre les yeux. Il y a un peu de lumière, le sol et les murs sont en boue seché. Et maintenant essayons de relier toutes ces sensations. Je suis dans une cellule. Je m'assois avec difficulté. Je pense n'avoir rien de cassé. Je remue mes pieds, mes jambes, mon torse, ma tête. Maintenat le plus delicat : mes précieuses ailes de cygne rouge sang constitué de centaine de petits os. Je bat doucement des ailes. Tout a l'air en bon état, ils m'ont prise vivante, entière et indemne. Pourquoi ? Bonne question. Soudain, une de mes longues plumes rouges tombe sur ma main. Mon corps a détecté un danger que mon esprit n'a pas repéré. C'est rare ça. Et mauvais signe surtout.
Des pas dans le couloir, qui se rapprochent. Ils ont l'air d'etre trois dont deux lourds, surement baraqués. Ils s'arrètent devant ma cellule. Ils ouvrent la porte. Un homme entre. Je le reconnais immédiatement.
« Toi... »

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Livre 1, Chapitre 1, 3ème partie : Je suis ...

Livre 1
Chapitre 1

Je suis ...

Il m'observe. Plusieurs expressions passent sur son visage : curiosité, colère, dédain, tristesse et encore curiosité. Il me pose des questions. Je ne répond pas. Il hausse le ton. Pas de réaction de ma part. Il s'énerve. Il demande aux deux armoires à glace de me maintenir. Maintenant avec chaques questions, une gifle. Toujours rien de mon coté. Il s'arrète. Il doit penser à la torture, mais il sait que ça ne me fera pas parler. Il essaye autre chose. Il me le demande doucement, gentiment, en essayant de me prendre par les sentiments. Je lui jette un regard de profonde pitié.
Ça a le don de le mettre dans une rage folle. Il prend l'arme acrochée à sa ceinture. Il se dirige vers mes ailes. Il repose sa question. Je me concentre. Ne pas parler. Ne pas hurler. Rester de marbre, toujours, quoi qu'il fasse, quoi qu'il me fasse, quoi qu'il leurs fassent. Il se ravise. Des ordres d'en haut sans doute. Il sort. Les gros bras le suivent. Je me recroqueville dans un coin de ma cellule. J'ai eu peur, très peur. J'ai eu chaud. Je pense que je n'aurai pas résistée s'il s'était attaqué à mes précieuses ailes.
Il revient. Seul. Il me demande ce que je veux. Je lui demande un repas mangeable ni drogué ni empoisonné. Il ne bronche pas. Je lui demande aussi de quoi écrire. Je pense que mon histoire à le droit d'etre immortalisé. Il sort. On revient avec la nourriture, du papier et de l'encre. La viande est quand même drogué : c'est du siato. Tant pis, pas de pouvoirs pour l'instant. De toute facon dans cette cellule je pouvais pas les utiliser. Je trempe ma plume dans l'encre et commence à écrire. Le début de mon histoire me semble si loin maintenant ...

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Livre 1, Chapitre 1, 4ème partie : Geminas (cherchez sur la carte )

Livre 1
Chapitre 1

Geminas


Je suis née à Geminas, dans une des capitales régionales. Il se disait que la plate forme surélevé sur l'arbre millénaire qui abritait la ville était plus étendu que que les autres capitales régionales de Feria. Les arbres étaient ici plus grands et plus rapprochés ce qui permettaient d'utiliser trois arbres au lieu d'un. La plate forme était construite presque à la cime ce qui nous permettait d'entrevoir le ciel entre les branches de temps en temps.
Mes parents, Laudius et Octavia, étaient des parents modèles (de mon point de vue ). Je les adorais. Une chose m'avait pourtant toujours étonné : mon père était roux, les yeux verts et des ailes de papillon en dégradé bleu et ma mère blonde, les yeux bleus et des ailes de libellules jaune tandis que moi j'étais brune ( les cheveux noirs en fait ) les yeux violets et des ailes de cygne rouge.
Le groupe scolaire de Geminas regroupant tous les niveaux de la maternelle au lycée dans plusieurs bâtiments accolé, je n'avait jamais eu beaucoup de trajet à faire vu que j'habitais à dix minute a pied des bâtiments. J'y avais passé toute ma scolarité. J'étais donc depuis toujours avec Galba, ma meilleure amie, une jolie fille avec des ailes de libellule rose, des yeux bleus et des cheveux blonds vénitiens. Je pense que c'est grâce à elle (ou a cause d'elle) que tout a commencé.

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Livre 1, Chapitre 1, 5ème partie : Eux

Livre 1
Chapitre 1

Eux

Elle était arrivé toute excité ce matin là. Elle avait du discuter avec quelques personnes qui lui avait appris une nouvelle rumeur ou un ragot intéressant. Elle adorait ça. Elle se contentait souvent de les retranscrire sur le petit carnet qui ne la quittait jamais mais il lui était arrivé une ou deux fois d'en lancer sur des personnes qu'elle détestait particulièrement.
Elle se dirigea vers moi avec ce sourire étrange, celui qu'elle utilise à chaque fois qu'elle apprenait un nouveau racontar particulièrement alléchant.
«-Tu veux que je te dise?
-Vas-y dis moi, répondis-je
-Il va y avoir un nouvel étudiant.
-Non, c'est vrai ? Dans quel niveau ?
-Il paraît que ce sera le notre. Il tombera forcément dans notre classe ou dans celle de Laetia.
-Génial, il doit arriver quand ?
-Dans la semaine d'âpres ce que j'ai entendu »
Notre lycée comportait seulement deux classes par niveau, la notre et celle de Laetia, une de nos amie. Comme l'avait dit Galba le nouvel étudiant arriva dans la semaine, trois jours plus tard exactement. Il fut transféré dans notre classe. Sauf que la rumeur était imprécise. Il ne s'agissait pas d'un nouvel étudiant mais de deux : un garçon et une fille, des frères et soeurs, et même mieux : des jumeaux.

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